Cette oeuvre lui a valu de nombreux prix et reconnaissances : Grand prix de poésie de l’Académie française en 1976, Grand prix national de la poésie en 1984, le prix Goncourt de la poésie en 1988 et le prix Breizh en 1975.

Le poète marche contre les idées fixes, les pensées qui tentent de l’immobiliser…
Le poète marche à l’intérieur de lui-même, quand dehors, c’est trop violent…
Le poète marche… sur une terre riche de matière et d’imaginaire…

Le montage de textes navigue entre poèmes, interviews et souvenirs d’Eugène Guillevic.

Ce spectacle n’est pas un hommage au poète, mais plutôt un vrai moment de rencontre avec lui, une tentative de communion pour s’imprégner de cette urgence.
Sur scène, c’est un couple qui s’empare de ce jeu, un couple d’enfants âgés de 10 ou 100 ans, peu importe, ils jouent à repeindre le monde de leur vision espiègle, de leur vérité instinctive.
La musique n’est pas une ponctuation, elle est une autre manière de dire et de ressentir, elle fait partie du dialogue des enfants poètes, un couple à trois en quelque sorte, puisqu’en enfance comme en poésie, tout est possible.