Un professeur passionné fait découvrir à sa classe L’Etranger d’Albert Camus. Marie, une élève particulièrement curieuse, semble toutefois tiraillée par l’intrigue du roman. Ensemble, ils partent alors dans un voyage entre fiction et réalité. Ils découvriront alors sous les fondements d’une des plus grandes oeuvres de la littérature, une autre vision possible…

L’Etranger(e), c’est l’histoire d’une transmission mutuelle entre professeur et élève, mais c’est aussi l’occasion de retrouver les grandes thématiques évoquées par Camus : L’absurdité du monde et des codes sociaux, le rejet de la différence, la justice, la foi et l’amour…

Car l’Etranger(e) n’existe qu’à travers le regard de l’autre.

ALBERT CAMUS

On ne présente plus Albert Camus, philosophe, écrivain, humaniste, homme de théâtre, véritable icône de la littérature française. Mais ce que l’on sait moins, c’est à quel point Louis Germain, son instituteur, a façonné le jeune Albert Camus, alors élève en Algérie française issue d’une famille très modeste.

L’Etranger(e), c’est un hommage à l’un des romans les plus marquants de l’histoire, mais également à celui qui a tendu la main à son jeune romancier.

JEAN-BAPTISTE BARBUSCIA

Auteur, metteur en scène, artiste associé au Théâtre du Balcon :
L’Etranger d’Albert Camus est le premier roman qui m’a poursuivi. Tant par sa simplicité que pour les questionnements complexes qu’il soulève dans notre humanité.
Depuis la sortie du roman, il y a cette envie de se raconter toutes les histoires, toutes les idées, tous les moments hors champs que notre esprit s’imagine au travers du personnage de Meursault.

Dans cette pièce, il est bien question de rencontre : Qu’elle soit avec l’Etranger, le bien nommé, toujours présent sans l’être jamais vraiment, mais également une vraie rencontre entre une élève et son professeur. Une élève oui, Marie. Marie qui s’interroge et s’amuse à rêver le parcours du seul vrai personnage féminin de la pièce : Marie Cardona.
L’Etranger(e) nous propose de se glisser dans les yeux de Marie Cardona, et d’imaginer ensemble sa propre vision de l’Etranger.